04 Sep2019
Communiqué de presse du 5 septembre 2019
Publié dans Communiqués de presse
La nouvelle est tombée fin juillet : l’interdiction des signes convictionnels sera levée pour les étudiants fréquentant l’enseignement supérieur et de promotion sociale dépendant de la Commission communautaire française (COCOF). Ainsi en a décidé le gouvernement francophone bruxellois. Cette mesure, portée par Mme Zakia Khattabi, est présentée comme une avancée considérable dans la lutte contre les discriminations, au nom du féminisme, de la diversité et de l’émancipation.
Cette rhétorique nous est hélas de plus en plus familière, tant nous assistons ces dernières années à une banalisation de la symbolique du voile islamique – car ne nous voilons pas la face, parler de signes convictionnels à Bruxelles, c’est essentiellement parler du voile islamique. Or, ce dernier, contrairement à ce que prétend un discours désormais bien rôdé, n’est en rien un symbole de féminisme, de diversité ni d’émancipation : c’est même tout le contraire. Et d’ailleurs, l’enseignement supérieur, qui s’adresse à des adultes, n’a pas à émanciper qui que ce soit de quoi que ce soit : sa mission est de former des professionnels compétents, ce qui implique notamment qu’ils soient formés à la déontologie et à l’éthique de leur future profession.
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