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10 Mai2011

Lectures laïques de la diversité culturelle en Belgique. Les laïcités face au rapport des Assises de l’Interculturalité

Publié dans A Lire

Le 23 février 2011,le Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité de l’ULB organisait une journée d’études sur le thème : "Lectures laïques de la diversité culturelle en Belgique. Les laïcités face au rapport des Assises de l’Interculturalité". 
Nadia Geerts, membre du R.A.P.P.E.L., a participé à cette journée. Elle est intervenue lors d’une table ronde sur "le monde de la laïcité face à la diversité culturelle". 
Toutes les interventions et débats ont été filmés. Découvrez-les ici :http://www.ulb.ac.be/philo/cierl/colloquesXIV-1.html

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23 Juil2010

L’école n’est pas un lieu de foi

Publié dans A Lire

Carte blanche de Nadia Geerts, publiée dans La Libre Belgique le 14/07/2010

Latifa Gahouchi (pour) et Olivier Chastel (contre) ont tous les deux raison. Et pourtant…

Lors du conseil communal qui, avant-hier à Charleroi, a voté l’interdiction des signes religieux dans l’ensemble de l’enseignement communal, Latifa Gahouchi (PS) et Olivier Chastel (MR) se sont prononcés l’une contre l’interdiction, l’autre pour. Avec des arguments à première vue tout à fait pertinents.

Pour Latifa Gahouchi, la laïcité ne saurait être invoquée pour empêcher les élèves d’exprimer leurs convictions religieuses, le décret neutralité ne s’appliquant pas à eux, mais uniquement aux enseignants - exception faite du prosélytisme, interdit aux élèves également. Le même débat avait déjà eu lieu en France en 2004, certains laïques estimant alors que la loi de 1905 était dénaturée par une interdiction faite aux élèves d’afficher des signes extérieurs de leurs convictions religieuses. Et il est tout à fait exact qu’historiquement, mais aussi principiellement, la laïcité n’a pas pour vocation d’interdire l’expression de leurs convictions par les élèves.

Olivier Chastel, quant à lui, a tenu à préciser que l’interdiction ne devait pas être défendue au nom de la laïcité, mais au nom de l’égalité entre les hommes et les femmes. Fort bien, en ce que cela répond de toute évidence à l’argument de Madame Gahouchi. Cependant, on voit mal alors au nom de quoi interdire dans la foulée des signes religieux qui ne seraient pas porteurs d’inégalité entre les sexes, comme le crucifix par exemple.

Que faire alors ? Ne rien interdire, au nom de la liberté d’expression des élèves ? N’interdire que le voile, au nom de l’égalité hommes/femmes ?

Les deux hypothèses sont irréalistes.

La première parce que, sur le terrain, la tension monte. Imaginer que permettre l’affichage ostensible par tous et toutes de leurs convictions philosophiques, politiques et religieuses pourrait déboucher sur un merveilleux melting-pot où règneraient l’harmonie, la bonne humeur et la tolérance, c’est pécher par naïveté.

L’affichage de signes religieux par les élèves, aujourd’hui, est à la fois le reflet et la source d’un communautarisme qui segmente l’espace scolaire. De plus, particulièrement lorsqu’il s’agit du voile, il est fréquemment le point de départ de revendications qui visent à mettre en cause la mixité et l’égalité entre garçons et filles. Enfin, le port du voile par certaines jeunes filles, outre qu’il n’est pas toujours un choix librement consenti, exerce une pression de fait sur les musulmanes qui ne le portent pas et fragmente l’espace scolaire entre musulmans et non musulmans, mais aussi entre bonnes et moins bonnes musulmanes.

N’interdire que le voile, a contrario, serait précisément faire ce que certains accusent déjà les laïques de faire, à savoir stigmatiser l’islam et les musulmans. On pourrait balayer l’objection de la main en soutenant que ceux-là sont de mauvaise foi, ou que, quelle que soit la manière dont le message sera reçu, il faut avoir le courage de nommer ce qui pose problème.

Je ne suis pas de cet avis. Autant il est évident, en effet, que dans l’immense majorité des cas, c’est aujourd’hui le voile à l’école qui pose question, autant rien ne nous permet d’affirmer que demain, d’autres mouvements religieux ne développeront pas une manière plus visible de se profiler. Une loi, par essence, se doit de régler les problèmes d’une manière générale. La loi française de 1905, faut-il le rappeler, trouvait son origine dans la nécessité pour l’Etat de se séparer de l’Eglise catholique. La loi de séparation, cependant, concerne tous les cultes. Et c’est ainsi que les choses doivent être.

Au nom de quoi, alors, interdire les signes religieux (et politiques) à l’école ? Au nom du fait que si la laïcité accepte la présence du religieux, elle en refuse l’immixtion dans le champ institutionnel. La distinction entre présence et immixtion est certes difficile, mais dans le contexte actuel, les signes religieux ne sont pas de simples accessoires sans importance. Ils véhiculent une charge symbolique importante, tant pour ceux qui les portent que pour ceux qui les voient. Ils disent à l’autre "voici ce que je crois", et ce dans une enceinte qui a pour mission de leur transmettre ce qu’il faut savoir. Face à cela, il est urgent que les politiques en charge de l’enseignement obligatoire rappellent, par une loi d’interdiction, que l’école n’est pas un lieu de foi, mais un lieu de savoir. Ce qui n’ôte en rien la liberté à chacun et chacune d’avoir la foi, et de la manifester si bon lui semble en dehors de l’école.

Nadia Geerts, La Libre Belgique, 14/07/2010

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11 Juil2010

Communiqué Voile intégral / Femmes contre les intégrismes

Publié dans A Lire

Communiqué de presse des Femmes contre les intégrismes sur le voile intégral. 07/07/2010.

Face à la frilosité des appareils politiques devant la question du visage masqué par le voile intégral, nous sommes convaincues qu’une loi est aujourd’hui nécessaire, pour marquer un coup d’arrêt aux pratiques anti-républicaines et rétrogrades des intégristes, de quelque religion ou secte qu’ils soient.

Quand nous entendons évoquer les discriminations faites aux femmes pour défendre la « burqa » alors qu’il s’agit de menace directe à l’ordre public ; quand nous voyons des hommes et des femmes de gauche et de droite ne plus savoir discerner le respect des lois républicaines du nécessaire combat contre l’islamisme, nous disons : cela suffit !

Ajoutée à la cacophonie médiatique sur le sujet, on a voulu nous faire croire qu’il s’agissait de voter une loi « anti-musulmans » : si c’était le cas, cela serait aussi stupide, inefficace et dangereux que le sont les positions d’extrême-droite pour la suppression des minarets ou la promotion des « apéros saucissons-pinard » sur un mode faussement jovial.

Nous avons pleinement conscience que le débat public a été largement faussé par les tactiques politiciennes de droite et de gauche : édulcoré d’un côté et caricaturé de l’autre. Cependant, faut-il se cacher derrière son petit doigt tandis qu’il est urgent de lutter contre les intégrismes et contre toutes les régressions qu’ils engendrent pour les femmes, en France ?

Depuis quinze ans, nous défendons l’idée que le débat et la lutte contre les intégrismes seraient plus féconds si l’on prêtait l’oreille à celles et ceux qui, de part et d’autre de la Méditerranée, se battent contre toutes les formes de violences faites aux femmes, dont l’imposition du voile, et promeuvent l’égalité et la laïcité que nous avons à soutenir encore aujourd’hui, en France.

Les pressions des intégristes sont à l’¦uvre depuis trop longtemps pour qu’on feigne encore de les ignorer ou de les minorer. La grande majorité des personnes et groupes auditionnée par la commission parlementaire formée sous la présidence d’André Gérin –dont Femmes contre les intégrismes- les ont détaillées en profondeur. En quelque 600 pages, ils et elles ne confondent pas « l’arbre » –le voile intégral sous toutes ses formes, qui se répand de façon exhibitionniste et provocatrice dans nos cités : sitar, tchador, burqa, etc- avec « la forêt » des comportements intégristes et sectaires à l’¦uvre dans toute la société : de l’enfermement sous des voiles épais aux restrictions des libertés d’agir, de se mouvoir, de travailler…

Au législateur aujourd’hui de prendre ses responsabilités en connaissance de cause. Il en va du respect des droits des femmes et de leur liberté ; il en va aussi du respect de la laïcité et de l’égalité républicaine.

- Plus d’infos : www.asso-fci.org

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26 Avr2010

Les colombes militantes, le rusé renard et l’ours repu en début d’hibernation

Publié dans A Lire

Par Larissa Van Halst.

Il fût un temps où l’on aurait contourné l’interdit d’expression de ses idées en couvrant de poils et de plumes les protagonistes de l’histoire. De nos jours, l’emprise de l’homme sur la planète ne permet plus cet anthropomorphisme du caractère naturel de notre faune. Le bestiaire du fabuliste est dénaturé par l’impact de l’humanité. Le renard disparaît de nos forêts et se mue en charognard de poubelles dans les villes, l’ours se préserve dans ses réserves et la colombe prend l’air un peu niais d’une symbolique de paix naïve.

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21 Avr2010

« Une femme libre, les scandalise ! » Kateb Yacine

Publié dans A Lire

Par Djemila Benhabib, auteure de Ma vie à contre-Coran, au sujet des violences dont sont victimes des femmes travailleuses à Hassi Messaoud.

J’ai frémi de douleurs lorsque j’ai appris l’horreur dont sont victimes des femmes travailleuses à Hassi Messaoud. Une fois la nuit tombée, des dizaines de lâches armés jusqu’aux dents se sont transformés en justiciers de l’ordre moral, en traquant des travailleuses jusque dans leurs modestes logements pour marquer leur chair du sceau de l’infamie et leur infliger les pires sévices. Singulièrement, pour m’extraire du choc que je venais de subir par cette lugubre nouvelle, Kateb Yacine est venu à ma rescousse pour me dire : « Une femme libre, les scandalise ! ».

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